Les traitements antifouling sont nécessaires et représentent une pollution chimique potentielle pour l’environnement marin. Afin de réduire l’impact sur la santé et l’écosystème, il est crucial de rechercher des composés naturels biocides, potentiellement biodégradables et moins persistants dans l’eau et les sédiments que les produits chimiques. La recherche d’activité antifouling et algicide doit inclure particulièrement les microalgues nuisibles/toxiques responsables d’intoxications humaines et animales, car elles représentent une menace supplémentaire et peuvent bénéficier de supports immergés ou flottants qui facilitent leur survie et leur dissémination.
L’additif biosourcé que nous étudions est utilisé pour conférer de la souplesse dans les matériaux plastiques et se substituer aux phtalates reprotoxiques issus de la pétrochimie. Nos premiers résultats ont permis de révéler qu’il a un effet délétère sur certaines espèces de microalgues toxiques. Dans ce nouveau projet nous souhaitons mieux caractériser cette activité algicide afin de pouvoir valoriser un intérêt comme anti-fouling.
Ainsi, il est nécessaire de déterminer : (i) quelles sont les espèces de microalgues sensibles à cet additif (ii) quel est le mode d’action de cet additif sur les microalgues. Nous pourrons évaluer l’effet sur la croissance, la morphologie, l’activité photosynthétique, l’intégrité des cellules et du noyau, la formation de kystes.